A Paris sur un cheval gris {Yves PINGUILLY & Florence KOENIG}

Mercredi c’est trop permis.. le jour des lectures jeunesse !

« A Paris sur un cheval gris« , c’est le très chouette livre de deux amoureux de la capitale.

Yves Pinguilly l’auteur et Florence Koenig l’illustratrice vous emmèneront vers les plus beaux endroits de Paris !

Que vous soyez sur les toits ou sur la seine, à l’Opéra ou dans le métro, il y aura toujours des mots qui chanteront avec vous.

On se dore la pilule à Paris Plage

On rit au Folies Bèrgères

On se souvient au Vel’ Hiv’

On escalade les Buttes

On navigue sur les bateaux-mouches

On aime à Paris

Ce grand livre – par sa taille, est illustré de dessins aux traits uniques et simplifiés (dans le sens peu détaillés) mais néanmoins très colorés et représentatifs. Il comporte 31 comptines, poésies, chansonnettes ou haïkus, racontant les lieux mythiques de notre capitale.

Humour et rimes sont au rendez vous sous la plume d’Yves Pinguilly.

Paname

Ouss’qu’elle a trouvé mari ?

A Paris

Ouss’qu’il a trouvé sa femme ?

A Paname

Ouss’donc qu’elle est née leur fille ?

A Bastille

Ouss’qu’est né leur p’tit Gavroche ?

A Bastoche

Ouss’qu’ils ont fermé leurs yeux ?

En banlieu !

De part la diversité des lieux et de ces proses, les courtes comptines ravirons avec joie les plus jeunes ! Elles sont très faciles à retenir, tantôt drôles ou parfois attendrissantes. Nul doute que tout le monde aime Paris, et vous ?

Oskar Editeur – Collection Beaux livres – Parution Mars 2020 – 42 pages – 19,95€

Mission en Sibérie {Elisabeth RIVOIRE} + Surprise !

Mercredi c’est trop permis !

Ceux qui me suivent depuis le presque début, vous savez que j’affectionne particulièrement les récits d’aventures, en mer beaucoup, les expéditions aux confins du monde, les limites repoussées etc.. Mike Horn est le deuxième BadBoy de ma vie 🙂 Donc forcément ce roman jeunesse avait tout pour me plaire.

Certains disent qu’il est possible de vivre une vie tranquille. Chez soi. De rester entouré par les gens qu’on aime, de prendre soin de sa famille, d’élever des enfants. De se tenir à distance de ses ennemis et d’essayer de faire le bien. On peut grandir ainsi, devenir adulte, puis vieux. {…}
Mais on peut aussi mener une vie pleine d’aventures et de rebondissements. Voyager en bateau, rencontrer des hommes différents. {…} On peut aussi participer à l’Histoire, parce qu’on a des idées et qu’on les sert avec passion.

C’est sur ces belles et sages paroles que démarre le roman d’Elisabeth Rivoire « Mission en Sibérie ».

Août 1785, le jeune Barthelemy de Lesseps embarque sur une des deux frégates de Lapérouse pour un tour du monde qui durera deux ans. Barthélémy parlant le Russe, il servira alors d’interprète à son commandant.

Une fois arrivé en Sibérie, le jeune marin devra faire un voyage retour pour rapporter à Louis XVI, une malle contenant toutes les notes et dessins accumulés par Lapérouse durant l’expédition, ainsi que des lettres confidentielles. Seulement Versailles, c’est à 12,000 kilomètres d’ici et les régions à traverser ont le climat rude !

Ce voyage à travers la Sibérie, à dos de cheval ou de renne, en chiens de traîneau ou à pied, s’annonce long et périlleux.

C’est Barthelemy de Lesseps qui racontera son voyage sous forme de journal de bord : le texte est très intimiste et très facile d’accès, le jeune homme à 21 ans et à cette époque, on parlait bien.. Une introspection sensible mais qui relate vraiment ce qu’a ressenti cet aventurier tout au long de son périple. Le jeune aventurier se livre..

Sous forme de carnet de bord, ce jeune homme n’omettra rien des aventures qui lui sont arrivées. Il a découvert le monde, de nouvelles saveurs, des odeurs. Il a appris la chasse à l’ours dans la région de Kamtchatka, adoptera une zibeline (au lieu de la chasser, c’est mieux ! ), dégustera une tchaouitcha de saumon…. Il apprendra des us et coutumes des régions traversées et s’enrichira de rencontres humaines marquantes qui l’ont fait grandir.

Malgré tout, on sent bien sa progression longue et semée d’embûches. La rigueur du froid sibérien le touchera plus d’une fois, la neige, les bourrasques de vent viendront se mettre en travers de son chemin, souvent.. C’est grâce à son moral de combattant et à sa ténacité, qu’il fera son retour à la Cour, le 17 octobre 1788, épuisé mais vivant.

Les chapitres sont relativement courts et découpent les étapes de son voyage. Ce roman est une version remaniée et allégée du vrai récit de Barthelemy. Il permet d’en faire ainsi la lecture aux plus jeunes et que le tout reste super intéressant, instructif sans être trop chargé d’informations.

« Mission en Sibérie », c’est l’extraordinaire récit d’un jeune homme loyal et courageux, seul survivant de l’expédition de Lapérouse.

Je ne peux que conseiller cette lecture enrichissante aux jeunes lecteurs aimant les histoires vraies et avides d’aventures.

Oskar Editeur – Collection Roman Aventure – Parution Janvier 2020 – 176 pages – 14,95€

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Surprise Inside !

J’ai eu un réel coup de coeur pour ce roman jeunesse.. et c’est donc en ce jour de fête, qu’Oskar Editeur et moi décidons de vous le faire gagner !

Pour participer, rien de plus simple :

J’aime le fun, essayez donc de deviner mon âge en commentaire et je valide votre participation. Pour encore plus de chances, dites moi aussi si vous avez un jardin et si vous aimez le riz au lait (conditions si-ne-qua-non..).

Vous pouvez jouer ici ou sur Instagram, je ne prendrai cependant qu’un nom par participation, c’est surtout pour donner une chance aux abonnés qui ne viennent que sur l’un ou l’autre.

Le concours prend fin dimanche (je suis trop impatiente..), je donnerai le nom du ou de la gagnante dès lundi.

Et peut-être même qu’une autre mini surprise clôturera ce concours !

Comme je souhaite avant tout remercier mes abonnés habituels pour leur fidélité, leur gentillesse, leur patience, pas besoin d’inviter 150 personnes et de faire la danse du canard.. quoique, j’aime les gens atypiques ^^

Vous pouvez partager le concours si vous pensez que Félicie Lit Aussi mérite le tour du rond point, mais rien n’est obligatoire 🙂 Et une petite visite sur la page FB d’Oskar serait super 🙂

Le roman vous sera envoyé directement par Oskar Editeur que je remercie encore pour sa générosité.

Mystère à la cantine {Hervé MESTRON}

Mystère à la cantine 01

MERCREDI C’EST TROP PERMIS… DE LIRE DES ROMANS JEUNESSE

(Et de ne pas manger à la cantine.. )

« Mystère à la cantine » un roman jeunesse de la collection Oskar Polar, qui va initier le jeune lecteur par le biais d’une petite enquête – sans meurtre. Enfin si, ici on assassine la « bonne bouffe».

Car voilà, nos chers élèves de l’école du village se voient privés de Mme Paupietta, leur cuisinière en cheffe. La gentille cantinière est renvoyée du collège pour avoir soit disant servi de la nourriture avariée à ses élèves. Comment est-ce possible ? Personne ne s’était jamais plaint, les élèves et enseignants n’avaient franchement rien à redire sur la qualité de la cuisine de cette dame.

En attendant et pour pallier au plus rapide, la mairie fait appel à Flash Service, une entreprise de livraison de plateau repas qui s’est présentée – par hasard. Seulement là, les élèves commencent à grimacer, ce n’est pas toujours très bon.. beaucoup moins familial, bref, Opération négative, mais faute de mieux..

Les enfants se posent bien des questions et ne croient pas à la culpabilité de leur cantinière. Bizarrement, il y a eu le même problème quelques mois plus tôt dans les cantines de l’hôpital et les services ont été remplacés là aussi par la même entreprise..

A côté de cette petite enquête, il y a bien entendu le quotidien des ados : amitiés, premières amours, rivalités.. Lucien et Yannick, pourtant rivaux, vont s’associer pour tenter de résoudre le mystère de la cantine. Heureusement ils ne sont pas dupes. Petit à petit ils vont remonter le fil de leur enquête pour découvrir l’injuste vérité !

Hervé Mestron ose (et j’adore ça) s’aventurer sur un sujet sensible et interdit mais nécessaire. Il pointe du doigt l’industrie alimentaire et tente de sensibiliser les enfants sur des procédés parfois injustes de notre société (pots de vins, intimidations, négociations…). L’auteur montre ici sans vergogne, ce que cette dernière est prête à faire pour tirer profit et imposer sa malbouffe.

« Mystère à la cantine » est un bon roman, qui se lit vite et bien car il est assez court (142 pages et écrit gros 🙂 ) et qui plonge délicatement les jeunes lecteurs dans le monde cruel de l’industrie alimentaire. A lire par beaucoup, pour nous faire ouvrir les yeux !

Un grand merci à Oskar Editeur (clik) et Angélique pour l’envoi de ce roman jeunesse.

Collection Oskar Premier Polar – Parution 11/2019 – 128 pages – 12,95€

Coup de batte {Ahmed KALOUAZ}

Coup de batte 01

LE MERCREDI C’EST TROP PERMIS…. DE BALANCER TON BOURREAU

Une collection que j’aime beaucoup chez Oskar, « Les romans de la colère ». Une collection Ado Coup de poing idéale pour dénoncer.

Ce roman traite du même sujet que « Finies les chatouilles » dont je vous ai parlé récemment : la pédophilie. « Coup de batte » se passe dans un autre milieu, le collège et la personne mise en cause est l’entraîneur de l’équipe d’athlétisme, Mr Morel.

Félix est un jeune sportif, qui joue dans le même club que son amie Charlotte. Lorsqu’il apprend que l’entraîneur a eu des gestes un peu trop intimes avec elle, il devient fou de rage et pris de colère, il assène un coup de batte dans les jambes de ce dernier !

Forcément, l’entraîneur portera plainte pour coups et blessures (le comble ! ) et ce sera malheureusement la parole de Félix contre celle de Morel. Le jeune ado est un peu catalogué de petit délinquant nerveux et la police a l’air peu encline à le protéger. Morel aurait-il plus de pouvoir ?

Heureusement et à force de recherches, de pièges tendus, d’intimidations et de discussions, Félix et ses amis proches réussiront à faire accuser Morel.

Ce Morel, personnage antipathique et horrible. C’est si facile lorsque l’on a les enfants sous sa responsabilité. Encore plus quand on est un entraîneur qualifié dont la réputation sportive n’est plus à faire, aimé des parents, c’est la parole d’un enfant contre celle de l’adulte incriminé.

Dans « Coup de batte », l’on constate que les enfants pourtant victimes, passent encore en second lieu : la pédophilie n’est pas forcément prise en compte rapidement, par contre les plaintes des bourreaux pour coups et blessures, diffamations etc, sont légion. Fait ignoble : les enfants arrivent à voler le portable de Morel avec à l’intérieur les photos des filles sous les douches – entre autre ; et bien la justice a du mal à reconnaître les preuves car – Attention – les jeunes se seraient procurer le téléphone de manière dolosive (frauduleuse ! ) . Donc tu as le droit de te faire tripoter mais pour les preuves, faut attendre que ton violeur t’envoie volontairement la sextape ?! Bravo….

Ne me jetez pas la pierre mais bizarrement, je n’ai pas été complètement entraînée, sans jeu de mot. Je l’ai lu vraiment rapidement. Difficile de faire un roman fictif léger sur ce sujet, mais sans non plus tomber dans le pathos ou le cruel. Bien que le thème soit fort, j’ai trouvé que l’auteur l’avait traité avec une certaine simplicité : pas besoin de descriptifs c’est vrai mais le roman étant destiné à des ados, un certain langage et peut-être même certaines émotions auraient pu être retranscrites. Histoire de provoquer encore plus : que les victimes s’identifient assez pour enfin parler, mais aussi pour que les amis les entourant leur donnent l’envie de se défendre. Idem que pour Finies les chatouilles, on ne fait pas le procès du bourreau dans ce roman, donc pas d’étalage ni sur le jugement ni les suites données aux plaintes. Par contre, au vu de la maturité des lecteurs pour qui ce roman est destiné, des exemples de peines auraient pu être énoncées, pour information et pourquoi pas, rassurer sur le fait que les agresseurs sont réellement punis (laissez-moi rêver..)

« Coup de batte » d’Ahmed Kalouaz reste un bon roman jeunesse au sujet fort, il doit être un roman lu par beaucoup, par des parents également afin de libérer la parole des victimes.

Merci à Oskar pour l’envoi du roman et leur confiance renouvelée.

Oskar Editeur Collection « Les romans de la colère » – Parution Octobre 2019 – 136 pages – 15,95€

Nous ne sommes pas trois petits cochons {Elisenda ROCA}

Mercredi c’est trop permis… de lire pour les tous petits (et de sentir bon).

Justement, voici un tout petit livre illustré pour nos plus jeunes lecteurs.

Nous sommes en compagnie des trois enfants d’une famille. Ces bambins ont décidé de se laisser aller à ne plus se laver, se coiffer, ni ranger ni rien respecter. Mais petit à petit, les 3 petits cochons se retrouvent bien seuls sans amis. Bien que cela ne semble pas leur déplaire, il faut que cela change…

Prenant en compte que ce livre est pour les tous jeunes lecteurs ou les parents souhaitant lire à leurs grands bébés, je conçois que certains codes doivent être respectés :

Pas trop long, des dessins parlants, on garde un esprit ouvert et surtout pas trop moralisateur, un message à faire passer dans l’humour – surtout – et la dérision – si possible.

Ici tout est respecté : 4 à 5 lignes par pages (sur 47 pages), des jolis dessins colorés et bien représentatifs, une plume humoristique pleine de poésie – tout de même, en rimes – aussi.

Il se décrottent le nez,

lâchent de gros pets

et rient comme des fous

avec leur histoire de caca mou.

Car il faut bien se l’avouer, les histoire pipi/caca, ça fait rire nos 4 ans 🙂 Alors pourquoi pas ? Malgré tout, j’ai trouvé que le vocabulaire autour de la saleté des enfants était parfois brut, est-ce volontaire pour marquer les esprits des petits ? Le résumé annonçait que le directeur d’école avait la solution, or.. j’ai été déçue de ne point trouver de négo ou de discussion avec ces trois petits cochons.

La semaine prochaine, les enfants,

changez de comportement.

Vous verrez : être propre n’est pas si déplaisant.

Il suffit d’un commencement.

Désolée je spoile, ils acceptent directement et voilà que le lendemain, ils brillent de milles feux et sentent la rose.

Je crois que j’attendais plus de rébellion de la part de ces têtes blondes bien ancrées dans leur saleté, mais soit. Les explications seront j’espère bienvenues avec les parents – dont c’est le rôle.

Pour résumer, « Nous ne sommes pas les 3 petits cochons » d’Elisenda Roca et Cristina Losantos reste un livre plaisant et drôle, qui manque peut-être, d’un tout petit peu plus d’autorité.

Merci beaucoup Oskar 🙂