Focus #L’auto édition, pour les nuls..

Photo de La Malle aux Livres

Attention Post qui démarre un peu brut.. suite bien évidement à des évènements dont on se passerait bien ou des propos parfois infondés lus sur la toile. Lectrice d’auto-édités, j’ai un avis plus qu’éclairé sur le sujet.

Parce qu’il y en a assez des écrivaillons qui ternissent l’image déjà sensible de l’auto-édition !

Marre qu’à cause de ces écrivaillons, de TRES bons auteurs indés se retrouvent boudés sous l’étiquette Auto-Edité..

Non, l’auto-édition n’est pas le rebut des invendus des grandes maisons d’édition !

Non les autos-édités ne sont pas tous des nuls !

>> Focus.

OUI, l’Auto-Edition, c’est parfois le seul endroit où stagnent ces petits auteurs au gros nombril, en se victimisant « mais pourquoi moi ? ». ou qui se vantent fièrement être édités par LazOne ou d’autres Me à compte d’auteurs (donc aucun travail éditorial.. Autre sujet).

Ces petits auteurs :

Qui refusent tout commentaire négatif, ou commentaire tout court.

Qui créent (ou font créer) des profils sur les plateformes littéraires pour mettre des notes ou des avis dithyrambiques, (c’est mignon tout ce soutient familial et amical..)

Qui – sous prétexte qu’ils nous offrent le livre, demandent à recevoir un avis positif (c’est ouf non ?)

Qui – sous prétexte que l’on pointe une incohérence, nous rétorquent qu’on y comprend rien, fallait suivre !

Qui – lorsque l’on refuse une romance LGBT, nous trouvent forcément homophobe,

Qui – lorsqu’on pointe des fautes d’orthographes, s’en fichent parce que le livre n’est pas cher.. (c’est vrai quoi 0,99€, ce n’est rien..)

et d’autres raisons qui pourraient remplir « Les perles de l’Auto-Edition ».

Heureusement, depuis que je tiens ce blog, je n’ai pas souvent eu à faire à ce genre d’auteurs. Mais lorsqu’on en rencontre un/une, le même schéma se reproduit et les phrases types pleuvent. Ensembles, ils forment des petits groupuscules privés sur fbook où ils s’auto-échangent leurs livres contre chroniques mutuelles et positives bien sûr.

Saviez vous qu’il y avait des listes noires de blogueurs ?

Sur ce sujet, je suis POUR, quand il y a des blogueurs qui amassent et font des retours .. comment dire… linéaires pour tous les bouquins qu’ils lisent. Tout est Toujours merveilleux (l’intrigue est très bien menée, on suit les personnages sans nous retourner (tant mieux sinon tu te casses la gueule..)). Je dirais bien « qui se ressemble s’assemble » mais pour les « bons » auteurs, ils méritent qu’on s’attarde correctement sur leur romans (dans l’AE, les brochés sont à la charge des auteurs).

Mais dans ces listes noires, il y a aussi le nom de Blogueurs blacklistés par les auteurs qui se sont étranglés avec leur égo. C’est moche. Très moche. Car malheureusement leurs échos peuvent vite ternir l’image d’un jeune blogueur débutant mais sincère avec ses retours.

Je ferme la parenthèse Indé-Ego.

Ce post n’a pas vocation à faire tomber des Auto-Edités ciblés, du tout. Les pauvres se tirent souvent une balle dans le pied tous seuls. Et restent en auto-édition. Mais c’est un point qu’il faut savoir et donc peut-être une petite sensibilisation à la dérive du service presse pour les blogueurs qui démarrent et souhaitent se lancer dans l’aventure avec des indés (et même parfois de certaines ME 🙂 Faites bien attention à ne pas vous laisser tenter par le « gratuit » sous conditions.

Mais oui, l’Auto-Edition, c’est parfois un Choix.. assumé !

Le choix de maîtriser toute la chaîne éditoriale de A à Z : j’entends déjà l’argument sur lequel un AE gagne plus qu’en maison d’édition mais la contrepartie douloureuse, c’est qu’ils ont la double/triple/quadruple casquette d’auteur et d’éditeur. Et correcteur. Et graphiste. Et chargé de Com’… Alors oui c’est une satisfaction extrêmement gratifiante, qu’ils réalisent ces étapes eux même ou qu’ils demandent l’intervention d’un professionnel (correcteur, graphiste..) mais le temps passé dessus est considérable. Et forcément cela se paie.

Ces auteurs là – à mon sens – sont à ne pas négliger, ce sont des warriors mais sont surtout attachés à faire les choses bien ou à défendre une cause. Et cela se ressent à la lecture de leur roman, il y eu un travail de recherches, d’écriture, des bétas-lectures (hors famille), des relectures orthographiques.. ; vient ensuite l’étape de la couverture, l’impression et toute la communication autour du roman, relation presse/libraire/salons, la relation avec ses lecteurs aussi.. bref, ils s’investissent pour rendre un roman vendable et abouti.

Mais Oui aussi, l’Auto-Edition, c’est parfois par dépit..

De bons auteurs (tous genres confondus, je parle de leurs écrits travaillés et recherchés), qui souhaitent trouver une ME, se retrouvent hors piste car leur roman ne rentre pas dans les cases commerciales du moment : la new romance, le niais et les biographies de Star de tvréalité.. je ne « juge » pas c’est un fait. Mais voir son roman refusé avec pour toute réponse : « c’est parfait mais le lecteur n’est pas assez balèze pour comprendre votre plume». En gros, c’est pas assez rentable. C’est plus que rageant. Et beaucoup perdent confiance en eux pour des raisons de mode. Est-ce un sujet que je souhaite développer aujourd’hui ? Naaannn…

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Je lis des auto-édités depuis bien avant ce blog, j’ai démarré avec ma feu-kindle, des livres gratos ou à 0,99e c’était génial. C’est vrai que j’ai lu tout et son contraire, mais j’ai affiné mes choix et j’ai appris surtout. Aujourd’hui je pense avoir assez de recul pour vous exposer ces points.

Avec cet article, j’aimerais avant tout qu’une rumeur soit levée et qu’il y ait une vraie mise en lumière de l’Auto-Edition, pour ses tous ses bons cotés et les talents cachés qui occupent injustement une grosse partie du paysage. Mon souhait est de vous y sensibiliser un peu plus et encore mieux, vous donner l’envie d’être curieux..

Je ne regrette pas du tout mon choix de lire des auto-édités, SP ou pas. Et je continuerai.

Car j’y ai fais de Merveilleuses rencontres Littéraires & Humaines, virtuelles pour 99 % des cas malheureusement, mais des auteurs qui mériteraient d’êtres reconnus en tant que tels :

Il y en a beaucoup qui valent le coup c’est sûr, mais je cite ici ceux que je « connais », ceux dont j’ai lu au moins un livre, pour que leur nom ne soit plus dans l’ombre et que si d’aventure, vous y jetiez un œil, ou les deux, ce serait super chouette…

Sans ordre de préférence, j’appelle à la barre Bouffanges (je crois que lui, c’est la plus grosse Anomalie des Indés (#PrivateJoke P.S.), Brian Merrant, Franck Driancourt (le seul que j’ai eu la chance de rencontrer – notre Edgar chouchou à mon ado et Moi), Zia Odet, Frédéric Soulier, Céline Saint Charles, Cédric Péron, Brand Souffy, Patrice Quélard, Gérald Ruault, Guillaume Lenoir, Iléana Métivier, Ben Tarik (Vanharès)… et tout dernièrement ST Blake. La plume est « parfois » perfectible mais ils sont de réels bonheurs à lire, chacun dans leurs genres.. Mais surtout, beaucoup ont à cœur de s’investir dans la littérature de genre et ils le font parfaitement bien. Si vous aimez les beaux mots et sortir des sentiers battus, il y a là dedans, de vrais trésors. Ce sont très souvent aussi des auteur(e)s aux multiples facettes (graphiste, musicien, beau gosse.. 😀 …) et en plus Humbles. Purée.

Je ne touche aucune com la dessus, ils ne savent même pas que cet article contient leur nom. Mais je les aime vraiment et croise secrètement les couettes pour qu’un jour, un éditeur Ose. En attendant, je veux absolument vous faire mes retours sur leurs romans qui patientent depuis un bail pour certains.

Ce post est foutraque, vous me connaissez maintenant, mais j’ai dis ce que j’avais à dire.

Et cela fait du bien..

Je lis des Auto-Edités.. et j’en suis super fière.

Ulule – L’Arbre des rêves d’Antoine Reux

Ulule LArbre des rêves

 

Bonjour à tous,

Un article un peu spécial aujourd’hui, mais qui concerne tout de même la littérature ! et une de mes préférées puisqu’il s’agit de littérature jeunesse..

Je n’ai pas l’habitude de promouvoir des projets participatifs, pour la simple et bonne raison que je ne me renseigne pas souvent sur ceux-ci. Manque de temps.. Mais lorsque j’ai vu passer le livre illustré « L’Arbre des rêves », mon cœur s’est vite emballé. Ce projet, c’est celui d’Antoine Reux. L’auteur en parle bien mieux que moi, c’est pourquoi cet article sera en {grosse} partie, une reprise de la page Ulule.

 

Résumé : Le premier livre raconte l’histoire de Zoé. Elle vient de déménager et a perdu tous ses amis. Elle ne se sent pas bien dans sa nouvelle maison. Et depuis quelques jours elle fait des cauchemars. Mais cette nuit Zoé a retrouvé son chat Citrouille dans son rêve. Ensemble ils démarrent un curieux voyage vers un arbre gigantesque où vivent les maîtres des rêves. Pourront-ils l’aider ?

 

L’Arbre des Rêves est une histoire illustrée en 2 tomes de 64 pages. Toutes les pages sont illustrées en couleur au format A4 paysage afin de s’immerger en panoramique dans l’histoire. Ce projet est pour le financement de l’impression du 1er tome qui est prêt à être imprimé. L’écriture du 2d tome est finalisée, les dessins restent à faire. Il sortira au printemps 2021. L’histoire s’adresse aux 7-12 ans… jusqu’à 77 ans si vous avez comme Antoine Reux, une âme d’enfant.

Ce livre a beaucoup plus de pages et de texte par page qu’un album illustré classique. Mais il est composé de nombreux chapitres. Il peut donc être lu par les parents à raison d’un chapitre par soir pour les plus petits, ou par ceux qui commencent à lire, un chapitre après l’autre avec des pauses. Pour les plus grands, chaque tome se lira d’une traite en 45 minutes environ. Une bonne lecture de vacances !

 

Au niveau des inspirations, l’auteur s’est inspiré d’Alice au pays des merveilles et le Magicien d’Oz pour le côté enfant plongé dans un univers fantastique ; Jules Vernes ou Ayao Miyazaki pour le côté aventures et machines ; un peu de Neil Gaiman pour l’étrange et l’humour décalé ; et les contes traditionnels en général et nordiques en particulier.

 

Cliquez ICI pour visionner la superbe bande Annonce !

 

Ce projet de financement participatif a 3 buts principaux :

1- Sans un minimum de copies (500 pour L’Arbre des Rêves), le prix d’impression rendra le livre invendable. Ulule permet à l’auteur de le promouvoir et de valider un certain nombre de commandes avant d’imprimer.

2- L’impression du livre est le plus gros budget. Ce projet doit lui permettre de financer la fabrication du livre. Les exemplaires restant seront pour vendre en salon.

3- Si avec votre aide l’auteur dépasse le premier palier alors, Antoine Reux espère se payer un peu pour les 12 mois de travail à plein temps de ce projet. Cela dans le but de lui permettre de continuer cette activité de création passionnante.

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A ce jour, le projet est financé mais, mais… il reste encore quelques paliers qui permettent chacun, d’obtenir de plus en plus de goodies, tous aussi merveilleux les uns que les autres.. Marques pages, figurines à imprimer, fond d’écran… et le dernier palier  pour espérer  pouvoir sortir le livre en audio..

Alors, tentés ? Je n’ai qu’un mot à vous dire, enfin 3, partagez, faites tourner et supportez ce beau projet !

 

Voici le lien Ulule, n’hésitez pas…(clic)

 

Ulule LArbre des rêves1

 

Ulule LArbre des rêves2

Corne, post-it ou coup de crayon ?

Fille qui crie

 

Bonjour à tous !

Un post particulier aujourd’hui qui fait suite à divers débats sur les réseaux sociaux livresques. Vous me connaissez, je suis curieuse.. J’ai eu envie d’ouvrir la discussion ici pour connaitre votre avis et partager « nos expériences » .. autrement dit, si vous avez envie de Juger « ceux-qui-le-font ou pas », ben ce n’est pas la peine de venir papoter !

De quoi je veux parler ?? et bien d’un cruel dilemme pour beaucoup, une honte et un sacrilège pour certains et une évidence pour les autres : je veux parler avec celles et ceux qui marquent les livres (ou pas) ! Que ce soit avec des post-it, des traits de crayons de bois, du soulignage au fluo ( !!!) bref… Faites vous des notes ? gardez vous les passages qui vous plaisent dans un carnet ?  Direct dans le livre ?!! oui, non, pourquoi, comment, je veux tout savoir !!

◊ Il y a encore fort longtemps {genre y’a 1 an}.. j’étais 98% sur liseuse et n’avais pas d’idée sur la question. Depuis octobre 2018, le papier revient en force et donc, j’évolue à nouveau dans ce milieu. Mais je n’écrivais rien dans mes livres papiers, ni ne mettais de post it. Non pas que ce soit un sacrilège, c’est juste que je n’en voyais pas l’utilité. Quelques rares fois, un passage ou une citation me plaisait et je l’inscrivais dans un cahier dédié.

 

◊ Les post-it sont arrivés il y a peu pour mes chroniques ; je me retrouvais – trop souvent – avec le syndrome de la page blanche au moment de faire mon retour. Je devais rechercher les phrases ou mots dans tout le bouquin et j’ai enfin eu l’intelligence de m’organiser avec des trucs repositionnables pendant la lecture. Seulement, une fois la lecture finie et la chronique faite, j’enlevais tout. Ce petit plastique de couleur était un peu chiant pour le rangement dans la bibli, ça accroche, ça coince et au final, fini par s’enlever donc ne sert plus à rien.

◊ Et puis, lorsque j’ai lu le livre d’Hubert Bancaud, le coup de cœur de ce semestre, en plus des passages pour la chronique, j’ai eu besoin de laisser mes impressions dans le livre, de marquer l’endroit où mon cœur avait fait boum, les mots de l’auteur qui avaient touché mon âme, les paroles qu’il ne fallait pas que j’oublie.. Pour moi ou pour le prochain lecteur. Alors j’ai pris un feutre de ma couleur préférée et j’ai crayonné tout ce qui me plaisait.

 

◊ Depuis, j’ai pris l’habitude de laisser trainer mon crayon pour les passages « badaboom ». Je souligne, je mets un cœur, une parenthèse, je laisse une trace de mes émotions et tout cela sans honte ! c’est vrai aussi que certains genre de livres s’y prêtent plus que d’autres, j’ai du mal à surligner dans un thriller par exemple, la meilleure façon de dépecer un lapin ou de violer un canard (oui je sais c’est moooche).. je m’arrête plus à des phrases plus poétiques, qu’on soit clairs 🙂

» » Si je veux pousser ma réflexion plus loin, je me dis qu’on a coupé un arbre pour qu’il soit entre mes mains : autant qu’il ne soit pas coupé pour rien, qu’il continue à vivre pour nos yeux ou pour faire chavirer nos coeurs.. alors je l’honore en le décorant à ma façon. Je n’ai pas du tout l’impression de l’abimer, je le rends encore plus précieux à mes yeux. Et puis si je le prête (ou je le donne) l’autre personne y verra ces messages, comme un échange.

◊ Je le disais à ma ‘copine virtuelle’, dis comme ça sur le net, on pourrait croire que je suis illuminée… mais rassurez vous, non et non. Je veux juste rendre hommage au livre, à l’histoire ou à l’auteur, je veux communiquer avec lui comme il vient de le faire avec moi. C’est mon livre, mon objet et je pense que chacun est libre de faire ce qu’il veut avec ses objets, non ? Le livre devient une œuvre d’art, un objet vivant, un truc qui m’a fait vibrer cette fois alors voilà.

♥ Quelquefois en braderie, je trouve des souvenirs des anciens lecteurs : des cartes ou communiqués de presse de la Me (ça je m’en fiche), l’an passé, une page de journal intime du lecteur. Il traversait une période bien difficile si j’en crois ses mots.. cette page est toujours dans le livre, elle y restera. Et puis la semaine dernière, il y avait une photo d’une jeune femme (années 80 je pense), d’après le nom sur la page de garde, le livre était à un homme. Peut être était-ce son amoureuse et cherche t’il la photo ? J’adore les effets personnels, l’arbre coupé continue de vivre et de raconter son ou ses histoires.

 

> Contre toute attente, je ne corne pas un livre.. ah ça non. C’est Moche !

 

Bon et vous alors ? je suis toute ouïe… ça vous chatouille le crayon de marquer vos livres ou vous balancez au bûcher tous ceux qui gribouillent ??

A très vite.

 

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