Dulce de Leche {Mirabelle BORIE}

Mercredi c’est permis…. de lire des premiers romans jeunesse

mes premières 68 – Lecture 1

Quand je pense à la Colombie, c’est le café, la chaleur, la danse, les couleurs.. une vraie touriste-à-la-con en somme.

Mais la Colombie, c’est aussi et surtout, les Gamines : ces enfants des rues, issus des bidonvilles, abandonnés par leurs pauvres familles, qui risquent leur vie pour survivre, à chaque instant. Dans les rues de Bogotà, errent Carla, Rafaele, Juan, Soledad, Maria, Guillermo et tous les autres. Ils mangent seulement lorsqu’ils gagnent quelques pièces de monnaie, dorment sur des cartons, se battent pour rester ensemble, défendre leur bande et leur territoire.

Ils font la manche, fabriquent des colliers de perles pour les touristes, lavent des pare-brise, font des menus travaux de bricolage chez les plus aisés… se dérobent pour échapper comme ils peuvent aux rafles de trafiquants d’organes, volent, dealent, tuent parfois.. et se prostituent souvent… Moyenne d’âge 10/12 ans.

Le danger est partout, c’est aussi ça, la Colombie.

De l’autre côté de l’Océan en France, vivent Pédro et Cécilia,14 ans et des poussières, adoptés à 6 ans par deux familles, habitant Lyon. Ces deux enfants, que la rue à unit très fortement, ont été recueillis dans le même orphelinat de Bogotà et adoptés le même jour. Mais n’étant pas frère et sœur, ils n’ont pas pu être pris par une seule et même famille. Pour leur adaptation, les parents adoptifs ont décidé de garder le contact et de ne pas couper ce lien qui leur permet d’avoir quelques racines et repères.

Les 8 ans passés en France pour Pédro et Cécilia, leur ont permis de connaître un avenir serein, rempli d’amour, de présence, de nouveaux liens fraternels.. Cependant, et bien qu’ils puissent s’épauler et se confier l’un à l’autre sur leurs troubles d’enfants adoptés, arrive un moment où le besoin de connaître ses racines se fait plus fort. Les ados ne se rappellent pas leurs 6 premières années, n’ont pas de souvenirs, ou alors quelques bribes et des flash.. peut-être même imaginés. La quête d’identité devient alors viscérale et ce, malgré l’amour que leur portent leurs parents adoptifs. Ils se mettent à rêver, à espérer, à reconnaître les traits d’un père sur le visage d’un inconnu..

Au travers de ces 400 pages, Mirabelle Borie nous promènera de Lyon à Bogotà, avec une alternance de chapitres aux émotions multiples. Ce rythme permet aussi d’entrechoquer et contraster les points de vue et les deux vies : la misère des rues et la douceur d’un foyer aimant dans une famille. Petit à petit, on relie les deux extrêmes et les destins se rejoindront sur une fin ouverte et très émouvante.

« Dulce de leche » est doté d’une écriture très fluide et accessible, mais il ne fait certainement pas l’impasse sur la violence du quotidien des Gamines, qui est tout de même le cœur du roman. L’auteure qui ne nous épargne pas, sait pourtant rester subtile en n’étalant pas les scènes obscures. Nous adultes avons bien assez d’images dans la tête pour imaginer comment se font payer les jeunes gamines une fois que la porte des maisons closes se referme sur elles..

Dans ce roman, il y a pléthore de protagonistes : les parents adoptifs discrets, présents et aimants, Don Rodrigo, le mafieux proxénète qui sème la terreur dans les rues, ou le généreux Don Armindo, responsable d’un refuge pour enfant à Bogotà… et bien sûr, tous ces enfants, de Colombie ou de Lyon. Tous ces personnages ont leur propre personnalité, leur charisme : ils sont sincères, terriblement vrais et extrêmement attachants ou carrément détestables.

Sous couvert d’un roman jeunesse fictif, l’auteure nous embarque dans une histoire sur les liens qui unissent les hommes, sur la résilience, la rage de vaincre mais aussi sur une triste vérité qu’il ne faut pas occulter.

« Dulce de leche » c’est un titre doux et sucré, mais la réalité est tout autre. Il y a encore de vraies causes à défendre dans ce monde. Inspiré de tristes faits réels actuels, l’auteure nous livre ici un roman dont on ne peut rester indifférent.

Un grand merci à Mes premières 68, Gulfstream Editeur et bien sûr à Mirabelle Borie pour cette merveilleuse lecture.

Il me tarde maintenant de découvrir les autres titres de cette belle collection Électrogène !

Fiche produit chez Gulfstream Editeur (clik) – Collection Électrogène – Parution Janv 2021 – 416 pages – 18€

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Chroniques buissonnières #1

Bannière Lou

 

Salut tout le monde,

Je vous parle aujourd’hui de ma sortie au Salon du Livre de Paris.

Cela fait un bout de temps que j’avais envie d’y aller, tous ces auteurs, ces livres.. C’est un lieu de perdition pour moi !

Je suis arrivée à l’ouverture, pour en profiter un max. Il y avait déjà beaucoup de monde mais ce n’était rien comparé à l’après midi. J’en ai profité pour aller voir directement certains auteurs qui me tentaient beaucoup. 

Voici un petit résumé de ma journée et mes achats en photos !

Jean Luc Marcastel est le premier auteur que je suis allée voir, j’étais vraiment intimidée !!! Mes deux exemplaires des Chroniques de Pulpillac étaient déjà dédicacés, j’ai évidement craqué pour un nouveau roman sur place pour avoir une nouvelle dédicace (et une excuse pour le voir.. )

L’auteur a un équipement de dingue pour faire ses dédicaces. C’est vraiment impressionnant et intéressant de le voir manier ses crayons, tampons, paillettes pour transformer ses signatures en œuvre d’art !

 

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J’ai ensuite croisé par hasard le stand d’Elodie Loisel qui a su me convaincre avec sa bonne humeur et son livre L’Héritier de Merlin.

 

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Dans les allées, il m’a semblé reconnaitre Maes Larson et je n’ai pu m’empêcher d’aller lui demander une petite photo. En novembre, lors du salon de Montreuil, avec le collège, j’avais eu la chance de pouvoir faire dédicacer le tome 1 des Terres inconnues mais je n’ai pas eu le courage de lui demander une petite photo. C’est fait aujourd’hui et je suis ravie ! Il va falloir que je reprenne la lecture des Terres Inconnues, Mother m’en a dit beaucoup de bien..

Lou & Maes Larson

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En trainant dans le salon, j’ai été attirée par les blagues et le rire de 2 garçons qu’il m’a ensuite, semblé reconnaitre. Je suis tombée sur Hugo et Ludo. Ils présentaient leurs livres « Les Questions Cons 1 et 2», tirés de leur chaine que j’avais déjà regardé sur You Tube ! Après 2 ou 3 papotages avec eux deux, je n’ai pas résisté à l’envie de leur acheter le tome 1. J’ai d’ailleurs déjà bien entamé ma lecture dans les transports le soir 🙂

Ils m’ont tout de suite mise à l’aise avec leur humour, ce qui n’est pas facile car je suis stressée facilement ! Mais grâce à eux, je fais plus détendue sur les photos !

 

N’hésitez pas à aller regarder leurs vidéos qui sont juste géniales !

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Et pour finir, sur le stand de Scrinéo, j’ai craqué sur le dernier roman de Charlotte Bousquet Nos vies suspendues.

 

 

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J’ai beaucoup aimé pouvoir discuter avec les auteurs car il y avait peu de personnes à leurs stands. C’est vraiment super de pouvoir prendre le temps d’échanger et de prendre des photos. Les auteurs que j’ai rencontrés sont vraiment très agréables et abordables !

C’est donc un bilan positif pour ce salon, vivement l’année prochaine.. (va falloir convaincre Mother maintenant 🙂 )

Hâte de me plonger dans ces nouvelles lectures !