Les Jolis Mots… #10

Désuets ou rigolos, Félicie aime les jolis mots.. Aussi

Synonyme : écholalie (trouble du langage)

MONSIEUR SMITH : Kakatoès, kakatoès, kakatoès, kakatoès, kakatoès, kakatoès, kakatoès, kakatoès, kakatoès, kakatoès.
MADAME SMITH : Quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade.
MONSIEUR MARTIN : Quelle cascade de cacades, quelle cascade de cacades, quelle cascade de cacades, quelle cascade de cacades, quelle cascade de cacades, quelle cascade de cacades, quelle cascade de cacades, quelle cascade de cacades.

« La cantatrice chauve – Scène XI », Eugène Ionesco – 1950

« Héla et les Quatre Royaumes » par Marie-Line Brault

« Mercredi c’est trop permis », alors on lit de la littérature jeunesse !

Bien le bonjour à tous ! Ma dernière apparition ici date du 10 novembre… Ouch. C’était déjà l’année dernière. Il était temps que je me remette en selle ! Et pour ça, quoi de mieux qu’un roman qui nous fait voyager à travers les royaumes, à dos de cheval ? Un grand merci aux éditions Fleurus pour l’envoi d’Héla et les Quatre Royaumes, par Marie-Line Brault.

Héla Deildegast se voit contrainte de quitter le Royaume des Corbeaux, où elle a grandi, pour célébrer son mariage (arrangé) avec Erebe, prince du Royaume des Dragons. Elle est accueillie dans une ambiance stricte et angoissante, on n’en attendait pas moins des Dragons ! Effrayant et craint de tous, ce royaume sait se faire entendre et respecter auprès des Corbeaux, des Hiboux et des Abeilles, les trois autres royaumes. Quand elle découvre enfin la véritable raison de cet accord entre les deux familles, elle décide de fuir, avec l’aide de son seul ami, Hermien. La jeune fille se rend alors au royaume des Hiboux, où elle est accueillie à bras ouverts, et où elle se fait de nouveaux amis : Satis, Basty et Atum. Là-bas, elle espère trouver l’aide nécessaire pour arrêter les Dragons, qui préparent une attaque contre le royaume des Abeilles. Mais sa confiance envers les Hiboux est rompue quand ceux-ci changent d’avis et décident de ne plus l’aider : ils la capturent et prévoient de la livrer aux Dragons en échange d’une récompense. Fort heureusement, ses nouveaux amis l’aident à s’enfuir de nouveau, et Basty accompagne Héla jusqu’au royaume des Abeilles. Ils font la connaissance de Shen, qui leur présente l’ambiance terrorisante qui règne sur le royaume et le souhait de révolution qui imprègne le peuple. S’en suit une terrible bataille entre Abeilles et Dragons, mettant fin aux conflits entre les royaumes.

Au départ, il faut dire que ce roman ne m’attirait pas vraiment, voire pas du tout… Ce n’est pas le genre d’histoires que j’aime lire, pas mon univers. Mais, même si je n’étais pas la plus motivée à le lire, je me suis étonnée d’avoir été assez motivée à le finir ! Car en fin de compte, on accroche à l’histoire.

Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce livre, c’est de ne pas avoir donné le rôle du « méchant » au royaume des Dragons, et ceux des « gentils » aux trois autres.

En ce qui concerne, les Corbeaux, il est vrai qu’on n’en apprend pas tant que ça à leur sujet, hormis leur grand savoir, donc on peut facilement dire qu’ils font partie des « gentils ». D’autant plus que notre héroïne vient de ce royaume.

Mais quand on regarde les Hiboux, on pense d’abord que ce sont les fidèles amis qui seront toujours là pour nous quoi qu’il arrive, jusqu’au jour où ils nous plantent un couteau dans le dos pour leur intérêt personnel. Mais, en même temps, n’avaient-ils pas besoin de cette récompense, et n’était-il pas plus prudent de ne pas se mettre plus à dos les Dragons, pour leur sécurité ?

Quant au royaume des Abeilles, on a une vraie inégalité au sein du peuple causant un réel besoin de révolte, et une vie en société basée sur la peur. Les Abeilles ont tout pour passer pour les « méchants », et pourtant, ils sont du côté de notre héroïne, et ennemis de nos ennemis.

Ce roman est simple et rapide à lire, les personnages sont très attachants (enfin, pas tous, ça va de soi) et chacun a son rôle à jouer, important ou pas. La solidarité est, selon moi, le thème principal de cette histoire : si Héla a réussi sa mission, c’est grâce à ses amis ! C’est grâce à eux qu’elle a pu avancer tout au long de son aventure !

Ce n’est pas un livre que j’ai adoré, mais que j’ai quand même apprécié lire malgré le fait que l’histoire en elle-même ne m’attire pas. J’en garde un bon souvenir et vous le conseille. Si ce petit aperçu vous plaît, alors ce roman risque de vous plaire aussi !

Je vous souhaite une heureuse journée, à bientôt,

Cornélia.

Fleurus – Parution le 1er octobre 2021 – 240 pages – 14,90 €

Les Jolis Mots… #9

Désuets ou rigolos, Félicie aime les jolis mots.. Aussi

Synonyme : embobiner, embarrasser

[…], le roi des Hellènes se souvient que Mme Waldeck-Rousseau vient de perdre sa mère, veuve du professeur Charcot d’illustre mémoire. Il ne manque de faire ses condoléances. « J’ai bien pris part à votre deuil. C’était un si grand savant que Pasteur. » Charcot, Pasteur, les noms s’étaient emberlificotés dans la tête du brave souverain. 

« Mes mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse » de Joseph Caillaux – 1942

Chronique d’un abandon.. #Préquelle

Coucou les copains lecteurs !

Voici poindre une nouvelle catégorie chez Félicie : La chronique d’un abandon !

Sujet tabou que les « chroniques négatives rendues publiques« . Si un roman nous tombe des mains, beaucoup estiment qu’il n’est pas nécessaire d’en parler. Quand je vois les propos de certains lecteurs, peu enclins à l’objectivité, il serait préférable de ne rien dire effectivement. Oups.

Seulement là, si je décide de stopper un livre, ce n’est pas forcément qu’il est mauvais : c’est peut-être parce que je n’aime pas l’histoire, que je n’y trouve pas mon intérêt, qu’il est trop complexe pour moi (comme quelques classiques..) etc… Mais il se peut aussi que j’aime l’histoire, l’univers… mais que je ne sois pas réceptive à la plume voire que ce n’est tout simplement pas le bon moment ; une lecture, c’est pour moi un rendez-vous.

Bon il se peut que le livre soit carrément nul, nul…. mais je prendrai des gants pour le dire 🙂 comme d’habitude ! Même en cas d’avis négatif, on n’est pas obligés de dézinguer les auteur(e)s, hein ?!

Alors pourquoi abandonner un roman si il est « bien » ? Ma raison principale, c’est que ma bibliothèque regorge de livres qui attendent d’être lus, nouveaux, anciens.. Et je manque cruellement de temps. Je ne veux pas perdre de précieuses heures à lire quelque-chose qui ne me convient pas à l’instant T. Là encore, c’est un débat perpétuel, mais c’est surtout un avis personnel. Je n’ai pas l’impression de manquer de respect à l’auteur(e) en abandonnant son roman ni en l’avouant ; je ne veux plus me forcer et préfère stopper, c’est tout.  

De plus, un argument non négligeable pour moi : 99% de mes lectures sont d’occasion, je n’achète pas de romans récents, donc neufs (qui coutent un rein). J’ai carrément moins de scrupules à le lâcher sans me dire que j’ai mis 20€ à la poubelle.

Après plusieurs abandons cette année, j’ai constaté qu’une majeure partie étaient des livres plutôt bien côtés : hasard ou confirmation qu’il ne faut peut-être pas que je lise des « Best seller » ? Je sais que nous sommes tous des lecteurs aux sensibilités et envies différentes, il est fort probable que j’aie abandonné ce livre que vous avez justement adoré (ou inversement). Je compte sur vous pour me faire part de votre ressenti ou me poussiez à reprendre ma lecture.. Comme il me parait évident que je ne peux “chroniquer” un abandon, mes retours seront donc dans une forme différente et parfois plus succincts. 

Voici donc le but de cette nouvelle catégorie qui je l’espère, sans être régulière, nous apportera de chouettes moments d’échanges éclectiques !

A bientôt pour ma première lecture inachevée.

Challenge « Lire 22 romans en 2022 »

Cet article est une redite, mais j’en ai besoin pour l’organisation du blog 🙂 Mercii !

Bonjour tout le monde !

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas fan de Challenges. Je ne suis pas fan d’obligations en général, des délais, des impératifs de lecture pour faire simple.

Alors pourquoi celui-ci ?

2021 a été pauvre en lecture pour plein de raisons : j’y ai perdu un peu le goût aussi. Ce challenge va me permettre – peut-être – de remettre le pied à l’étrier, sans me sentir trop obligée. C’est l’occasion aussi de sortir des étagères, des livres qui attendent depuis trop longtemps parfois.

22 {+ 1} sur l’année, c’est l’équivalent de 2 romans par mois, c’est normalement jouable 🙂

Et puis j’ai l’intention de coupler avec le challenge de Maud qui cagnotte à chaque livre lu ET chroniqué sur son blog. Cet argent cagnotté lui sert de budget pour l’année d’après. Cela va donc me « motiver » à vous faire mes retours de lecture au plus vite (à ce jour, plus de 30.. ?! 😦 ). Sans commentaire.

Pour ce challenge, je mettrai 3€ dans ma tirelire, à chaque romans lu et chroniqué ici.

Voici la liste des romans que je souhaite lire avant le 31 décembre 2022.

« Dites leur que je suis un homme » d’Ernest J. Gaines (Liana Levi Piccolo)

« Ma part d’animal » de Muriel de Rengervé (Léo Scheer)

« Le château » tome 1 des Ferrailleurs d’Edward Carey (Poche) – Abandonné.

« La vérité sur Lorin Jones » d’Alison Lurie (Rivages poche)

« La chambre des merveilles » de Julie Sandrel (poche) – Lu, en attente chronique

« En mer » de Toine Heijmans (poche) – Lu, en attente chronique

« L’histoire d’Helen Keller » (poche) – Lu, en attente chronique

« L’appel sauvage » de Jack London (poche Libretto)

« Circé » de Madeline Miller (poche) – Lu, en attente chronique

« My absolute darling » de Gabriel Talent (Totem Gallmesteir)

« La duchesse de Langeais » d’Honoré de Balzac (poche)

« Deux graines de cacao » d’Evelyne Brisou Pellen (poche)

« Moby Dick » d’Herman Melville (poche Libretto)

« Consuelo » de George Sand (poche Libretto)

« La race des orphelins » d’Oscar Lalo Lu, en attente chronique

« Memento mori » de Patrice Quélard (auto-édition)

« Métal mélodie » de Maryvonne Rippert (Milan) – Lu, en attente chronique

« Cap Horn » de Fransisco Coloane (Phébus)

« Ulle » de Vicki Baum (Phébus)

« Une glace ou la mort » de Gareth P. Jones

« P.O.C. » de Stéphane Grisard (auto-édition)

« L’enfant loup » de Jean Frédéric Vernier (Atelier Henry Dougier)

Un 23ème pour le fun :

« Modern Love » de Daniel Jones (Phébus).

N’hésitez pas à venir partager vos avis si nous avons des lectures en commun ou si vous souhaitez que l’on s’organise pour lire un titre ensemble..

Belles lectures à tous !