Danser au rythme des saisons {Rebecca Di Giusto}

Danser au rythme des saisons - Definitive

Bonjour, bonjour,

Le « métier de chroniqueur » n’est pas toujours facile et ce retour de lecture est l’exemple que l’on n’aime pas rencontrer souvent. Je suis dans un cas très délicat : un auteur me contacte pour me proposer son roman et au terme de quelques chapitres, je n’accroche pas du tout. Ici il n’est pas question de gouts personnels car le résumé me parlait pourtant bien. Une histoire familiale à l’autre bout du monde, avec son lot d’aléas. Mélange de biographie et de fiction, c’est parti.

Seulement voila, 47% du roman lu : j’ai insisté mais j’arrête ici, ma lecture n’est pas agréable du tout.

La plume de l’auteur est en partie responsable et je ne vais pas passer par 4 chemins : je suis face à une personne qui raconte sa vie et qui voudrait trop en dire, qui parle, qui parle.. et moi j’emmagasine les nombreuses informations. Beaucoup d’énumérations, de répétitions, de descriptions et des arbres généalogiques à faire pâlir un historien. A chaque branche de cousins/amis, nous retrouvons la même densité d’informations, le même schéma d’énumérations et de nouveaux membres dans la famille qui posent à leur tour leur curriculum vitae bien fourni.

Pas le temps de trop s’attacher aux personnages tellement il y en a. A la moitié du roman, je ne sais toujours pas ou l’auteur à voulu en venir, juste que ces gens ont tous eu une vie à problèmes, pas ou très peu dialogues qui pourtant amèneraient un peu de rythme ; j’avoue j’en ai assez de l’écouter parler..

Souvent, cela part un peu dans tous les sens, pour aller nulle part ; le surplus d’informations rend le texte trop dense et irrespirable, c’est rempli de lourdeurs, sincèrement, trop c’est trop.

« Danser au rythme des saisons » est pourtant un roman « édité » par une maison d’édition.. : on pourrait se dire qu’il ‘vaut’ puisque que normalement un comité de lecture a lu le manuscrit et a décidé de l’éditer pour ses qualités.. Or, j’ose affirmer qu’une maison digne de ce nom, ne doit pas seulement recevoir et imprimer un manuscrit. Il me semble qu’un travail en amont est impératif pour jauger de la qualité littéraire des écrits, des incohérences, des fautes aussi.. Pour le coup, j’ai de gros doutes sur cette partie de travail fournie car vraiment, qui peut prendre du plaisir à lire un tel texte ?

Ce roman qui a un sujet d’histoire intéressant, nécessite selon moi, un gros travail de refonte, d’allègement, de restructuration, pour en former quelque-chose de plus abordable, léger ; tout en gardant le fil conducteur et l’histoire souhaitée par l’auteur bien sûr.

Merci tout de même à Rebecca Di Giusto de m’avoir soumis son roman numérique et au vue des autres critiques que je découvre, a pris le risque de confier son roman sans les corrections suggérées par les précédentes lectrices.

Ce n’est pas une critique négative, c’est une réalité suite à cette lecture avortée. Je suis navrée. Non en fait pas du tout.

 

Service presse numérique confié par l’auteur.

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Résumé : Arrivée à l’automne de sa vie, Françoise se remémore, ses bonheurs, ses peines.
Souvenir familial, sur quatre générations de femmes, liées par un secret de famille et souvenir d’un amour qui la conduira au bout du monde ! Mais le chemin de la passion et de la liberté sera semé d’embûches : pertes, revers, désillusions…
Tabou, deuil, divorce, maladie, psychologie mais aussi amour, amitié, courage, positivisme, espérance… transforment ce récit littéraire en roman sociologique, teinté d’événements historiques en filigrane et d’une promesse d’évasion et de dépaysement, sur fond de nature australienne et autres îles du Pacifique.

Editions Spinelle lors de la demande, puis programme Librinova depuis peu ◊ 18 € en broché ◊ 3.99€ en numérique.

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